بسم الله الرحمن الرحيم

 

Sermon du Vendredi

 

HADHRAT AMIR’UL MUMINEEN MUHYI-UD-DIN

 

Munir Ahmad Azim


16 Août 2013 ~

(08 Shawwal 1434 de lHégire)

 

 

(Un Résumé du Sermon)

 

Après avoir salué tous ses disciples (et tous les musulmans) du monde entier – en mentionnant les iles avoisinants, et les pays tels que lInde, le Kerala, Trinidad et Tobago etc. – le Muhyi-ud-Din a commencé le sermon avec le Tashahhud, le Tauz, la Sourate Al Fatiha, et a ensuite dit :

 

Un homme moqueur, dépeint en quelques traits les pensées mesquines qu’entretiennent les hommes en général au sujet de la femme : « Dieu créa la terre, puis Il se reposa. Ensuite, Il créa l’homme et Il se reposa de nouveau. Enfin, Dieu créa la femme mais ne put jamais par la suite goûter au repos ! »

 

Ces traits se trouvent d’autant plus élevés que certaines religions, à la recherche d’un bouc émissaire à qui imputer la chute spirituelle de l’homme, clouent au pilori celle qui, à les en croire, aurait toujours incarné le mal. L’Islam, pour sa part, récuse ce jugement tendancieux. Il fut en effet la première religion à lui octroyer un statut auquel elle n’a pu autrement aspirer jusqu’ici.

 

Jadis, les femmes n’avaient aucun rang social. Bien au contraire, elles se pliaient docilement aux exigences les plus capricieuses des hommes, tels des biens et des effets. Sans compter que le meurtre des filles en bas âge se pratiquait chez les arabes quoique limité à certaines familles. Sous d’autres cieux, celles qui parvenaient à se marier étaient néanmoins brûlées vives lorsque leurs époux mouraient.

 

Si ailleurs et en d’autres temps les femmes ont pu susciter du respect à leurs égards, ce ne fut  grâce qu’à la pression populaire seule.

 

Le 8 Mars 1857, les employées d’une entreprise américaine se soulevèrent contre leur exploitation au travail et descendirent dans les rues de New York pour protester. La police fut mandée sur les lieux et au terme des affrontements qui survinrent, on déplora des morts et des blessés. Les émeutes ne cessèrent pas pour autant mais reprirent, quoique bien plus tard, au cours du même mois des années 1908 et 1910. Si bien que pour commémorer ces événements, le 8 Mars dut être décrété journée internationale de la femme. Elle a été officiellement célébrée une première fois à Maurice en 1978. Aujourd’hui, les femmes issues de divers milieux sociaux font quiètement valoir leurs droits, entre autres, aux services bancaires, à l’héritage ou à la protection de leurs biens. Elles auront tort toutefois de s’imaginer que ceux-ci leur furent concédés sans que d’autres n’eussent mené auparavant des luttes acharnées, pour les réclamer. Et pourtant, l’Islam les leur accordait gracieusement déjà depuis quatorze siècles !

 

En instaurant cette religion, Allah rétablissait effectivement les femmes dans les droits que leur avaient orgueilleusement usurpés les hommes. Le Saint Prophète (pssl), lui, se chargeait de les traduire dans les faits; et le Saint Coran et la Sunna de les léguer à la postérité. C’est un héritage dont jouissent encore les musulmans tant sur le plan spirituel, intellectuel et social que sur celui de l’économie et de la politique.

 

Sur le plan spirituel : En effet l’Islam confère à l’homme comme à la femme, un statut spirituel de parité.

 

Allah L’Exalté nous dit dans le Saint Coran :

 

«  C’est Lui qui vous a créés d’un seul être dont il a tiré son épouse, pour qu’il trouve de la tranquillité auprès d’elle; et lorsque celui-ci eut cohabité avec elle, elle conçut une légère grossesse, avec quoi elle se déplaçait (facilement). Puis lorsqu’elle se trouva alourdie, tous deux invoquèrent leur Seigneur : ‘Si Tu nous donnes un (enfant) sain, nous serons certainement du nombre des reconnaissants’. » (7: 190)

 

Aussi est-elle tenue au même titre que lui d’accomplir les actes de foi, à savoir les prières quotidiennes, le jeûne (Sawm), la Zakât et le pèlerinage à la Mecque (Hadj); et en récompense, Allah leur réserve des joies identiques. Nous ne saurions cependant ignorer que naissent a vrai dire souvent, des états ou des réalités physiologiques et psychiques particulières qui distinguent la femme de l’homme.

 

« Assurément, les hommes qui se soumettent à Dieu et les femmes qui se soumettent à Lui, et les hommes croyants et les femmes croyantes, et les hommes obéissants et les femmes obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d’aumônes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d’Allah et invocatrices : Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. » (33: 36)

 

Le verset précité ainsi que bien d’autres encore, tels les versets (3: 195), (9: 73) et (67: 12), témoigne de l’aptitude dont dispose la femme à l’égal de l’homme à gravir les échelons de la spiritualité. Afin que nous en soyons convaincus, le Saint Coran évoque la vie exemplaire qu’à vécue Marie, mère de Jésus (as): « Et souviens-toi quand les anges dirent : « O Marie, Allah t’a choisie et t’a purifiée et t’a élue d’entre toutes les femmes. » (3: 43)

 

D’autre part, si en règle générale, la loi Islamique sauvegarde l’honneur de la femme autant que celui de l’homme (33 :59) et (85: 11), en revanche dans des circonstances où les faiblesses inhérentes à sa nature l’exposent davantage, elle bénéficie à plus forte raison d’une protection accrue (24: 24, 25).

 

Sur le plan intellectuel: La femme possède aussi selon l’Islam les facultés nécessaires à son épanouissement intellectuel et le Saint Coran ne renferme aucun propos qui puisse sembler lui rendre l’éducation du pré-primaire ou tertiaire moins accessible. Le Saint Prophète (pssl) a d’ailleurs confirmé que : « La recherche du savoir est le devoir de tout musulman, homme ou femme ». (Ibn Majah)

 

Il serait donc dommage que la femme musulmane se contente d’une initiation alors même que les voies aboutissant à la connaissance profonde s’étalent devant elle.

 

Sur le plan social : L’assurance d’une synergie au sein du fondement même de toute société, c’est-à-dire la cellule familiale, requiert des structures bâties d’après les normes Islamiques. L’union conjugale en est une, mais à l’opposé de ce qui se fait habituellement, l’Islam ne permet pas que la fille soit offerte en mariage sans qu’elle n’y ait consenti au préalable. Certes, les parents doivent la guider dans son choix, mais l’acquiescement ou le refus demeure toutefois à sa discrétion. L’Islam insiste donc non sans raison que les prétendants au mariage se voient avant qu’ils ne s’engagent.

 

Dès lors qu’ils se sont unis, le mari et la femme doivent se prêter mutuellement appui. Autant le mari sert d’habit à la femme, autant elle lui en sert (2: 188). En vérité, le Saint Coran cherche au moyen de cette allégorie à accentuer la réciprocité des devoirs et des droits conjugaux (2: 229). Mais par delà cet échange, les maris s’évertueront à complaire à leurs femmes, car il se peut qu’ils ressentent de l’aversion pour une chose où Allah a placé le plus grand bien ! (4: 20). D’ailleurs, le Saint Prophète (pssl) n’avait-il pas désigné le meilleur des hommes celui qui chérissait le plus sa famille ? Lui au moins se souciait toujours du bien-être des femmes. Deux incidents suffiront à établir ce fait.

 

Au cours d’un voyage où plusieurs d’entre elles l’accompagnaient, le Saint Prophète (pssl) fit remarquer aux chameliers pressés qu’ils transportaient sans en être conscients du ‘cristal’, c’est-à-dire des êtres fragiles. Il compara aussi la femme à l’os thoracique, lequel si on persistait à vouloir le dresser il finirait inexorablement par se rompre. Autrement dit, la femme est ce qu’elle est, une entité à part avec les qualités et les défauts qui lui sont propres.

 

Sur le plan politique: L’Islam impose l’égalité des droits en ce qu’il s’agit de la politique aussi, la femme musulmane peut voter aux élections, être nommée à des postes arborant des couleurs politiques, ou assister de toute autre façon le gouvernement dans la gérance des affaires publiques aux niveaux local et national. L’histoire Islamique a d’ailleurs retenu ses multiples contributions à la vie communautaire de même qu’à l’essor des pays musulmans.

 

Et, pour clore ce sujet pour aujourd’hui sur un aspect de l’Islam, un sujet qui ne saurait épuiser complètement la matière en question il est vrai, je cite ce qu’un juge American, en l’occurrence Pierre Craibites, la pertinente remarque qui suit : « Treize siècles auparavant, Muhammad avait gratifié les femmes musulmanes d’un rang et d’une dignité que leurs congénères chrétiennes et occidentales espèrent toujours obtenir ».

 

Qu’Allah nous aide tous, homme et femmes de la Jamaat Ul Sahih Al Islam de respecter les droits de chacun et que nous redonnons vigueur et lumière aux combats du Saint Prophète Muhammad (pssl) pour faire valoir l’égalité de la femme dans la société, afin que la société dite moderne reconnaisse que la liberté de la femme ne se trouve pas dans l’exploitation de la femme ou qu’un jour suffit pour la célébrer, mais qu’au fait c’est l’Islam depuis toujours qui a fait valoir sa vrai valeur et ses droits dans le monde jusqu’au jour du jugement dernier! Incha-Allah, Amîne.