بسم الله الرحمن الرحيم
Sermon du Vendredi
HADHRAT AMIR’UL MUMINEEN MUHYI-UD-DIN
Munir Ahmad Azim
07 Mars 2014 ~ (05 Jamad’ul Awwal 1435 AH)
(Résumé du Sermon)
Après avoir salué tous ses disciples (et tous les musulmans) du monde entier – en mentionnant les iles avoisinants, et les pays tels que l’Inde, le Kerala, Trinidad et Tobago etc. – avec la Salutation de paix en Islam, le Muhyi-ud-Din a commencé le sermon avec le Tashahhud, le Ta’uz, la Sourate Al Fatiha, et a ensuite dit :
Alhamdulillah, je continue aujourd’hui sur le sujet que j’avais abordé la semaine dernière.
Dès le début même, l’islam a sévèrement condamné la discrimination raciale, et a fait tout son possible pour élever les barrières artificielles qui existent entre les tribus et entre les nations. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une nouvelle norme pour juger les qualités de l’homme fut énoncée dans le Saint Coran en ces termes solennels :
« Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur. » (49: 14)
Cette déclaration a sonné le glas à toutes sortes d’aristocraties, que ce soit de naissance, de caste ou de richesse. Les noirs se trouvèrent au même niveau que les blancs. D’un seul coup et pour toujours, le préjugé de couleur si abominable fut écarté.
Même aujourd’hui, avec le passage du temps, les incidents comme ceux de Little Rock ne sont guère entendus dans les pays islamique et les problèmes d’une loi de discrimination comme auparavant ce qui ce passe dans Sud-Afrique n’ont surgi ni au Moyen-Orient ni à l’Extrême-Orient.
« Un Arabe n’est pas supérieur à un non-Arabe, et un non-Arabe non plus n’est supérieur à un Arabe ; vous être tous les enfants d’Adam, et Adam a été crée d’argile. »
Ce sont-là des paroles mémorables prononcées par le Saint Prophète (paix soit sur lui) dans la vallée de Mina à l’occasion du pèlerinage d’Adieu. Quel en fut le résultat ? À ces mots solennels, la fierté sociale des Arabes fut chassée au vent. La différence entre Arabes et non-Arabes, semblable à celle qui existait entre juifs et païens, grecs et barbares, patriciens et plébéiens fut brutalement dépouillée de cette auréole de vielle antiquité. Les faibles et les opprimés cessèrent de recevoir de l’aumône selon les caprices des plus fortunés. La religion leur avait maintenant accordé des droits légitimes aux biens des riches ainsi qu’en politique. La femme, qui souffrait en raison de la faiblesse de son physique et était comme une simple commodité, fut mise sur le même pied d’égalité que l’homme.
L’affranchissement des esclaves fut encouragé sous des prétextes les plus banals et cela menait peu à peu à l’abolition totale de l’esclavage. Il n’y a jamais eu de parias en islam. Si le monde était à refaire et la paix à être établie en permanence, la jalousie et le préjugé de couleur devraient être enterrés décemment. Si l’ordre nouveau doit être précipité, le monde doit forcément reconnaitre les valeurs morales de l’islam et les mettre en pratique dans la vie tant nationale qu’internationale.
On essaie de nos jours au moyen de la pression sociale et d’actes législatifs, d’éliminer la différence qui existe entre les riches et les pauvres, qui a sans aucun doute déséquilibré l’économie de plusieurs pays. Le système d’économie communiste est déjà entré en vigueur dans certains pays, et dans d’autres, on adopte un mode de vie socialiste.
Des expériences se suivent. Des essais, souvent à recommander, se font pour améliorer le sort du peuple et pour hausser son niveau de vie. Tout cela est bien, mais l’islam, du temps même de son avènement, avait prévu de telles inégalités dans l’économie sociale et promulgué des institutions telles que:
1) La Zakaat et 2) La Sadaqa, tout en leur accordant l’autorité religieuse; 3) Les lois sur la succession de façon à ce que la richesse et les biens ne s’accumulent pas entre les mains d’une minorité; 4) L’interdiction formelle de l’usure et, 5) L’encouragement du négoce et du commerce.
Aujourd’hui on a commencé à se rendre compte que si on veut maintenir un juste équilibre dans l’économie d’un pays, certains enseignements islamiques doivent être adoptés. Evidemment la vie actuelle est devenue fort complexe et des situations étranges des principes fondamentaux pour ajuster l’économie nationale, principes qui sont flexibles et peuvent s’accommoder à toutes les exigences d’un monde qui évolue rapidement, sans toutefois départir de ces principes-là.
Il n’y a pas de persécution religieuse en islam. Les guerres religieuses et les bagarres communales ont été responsables de la perpétration des crimes les plus abominables le pillage, le viol, le vol, l’incendie et l’effusion de sang – et ont noirci les pages de l’histoire de divers pays, y compris le nôtre.
Cela est dû en grande partie à l’orgueil, aux préjugés, au fanatisme, à l’impatience et à l’intolérance – des maux qui ont été de tous temps difficiles à éliminer.
L’islam n’a jamais été une religion militaire, malgré ce que disent ses adversaires. Le temps n’est plus aux apologies – l’allégation s’est déjà avérée fausse et injuste que l’islam pratiqua des conversions forcées et des persécutions religieuses. Ceux qui s’intéressent à connaitre plus sur le sujet puissent voir ces deux versets importants du Saint Coran qui expliquent clairement l’attitude extrêmement libérale de l’islam envers les autres religions. Voici le premier :
« N’injuriez pas ceux qu’ils invoquent, en dehors d’Allah, car par agressivité, ils injurieraient Allah, dans leur ignorance. » (6: 109)
Cela veut dire qu’un musulman doit se montrer tolérant même envers les polythéistes quoique le polythéisme soit l’antithèse même de l’islam. La sagesse de l’injonction est très nette, les abus mutuels mènent aux incriminations et aux récriminations et finalement aux bagarres et à l’effusion de sang. Le second verset interdit le profanation et la destruction des temples et autres lieux de culte. Le voici :
« Si Allah ne repoussait pas certains hommes, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom d’Allah est beaucoup invoqué. » (22: 41).
Il est à noter que la vie des musulmans doit être sacrifiée non seulement pour mettre fin à la persécution à laquelle ils sont soumis et pour sauver de la ruine leurs propres mosquées, mais aussi pour sauver les églises, les synagogues, et les cloîtres; en fait pour maintenir une parfaite liberté religieuse. Quoique les mosquées soient les lieux où les noms d’Allah sont les plus souvent prononcés elle n’ont droit à la protection qu’après les églises et les synagogues – telle est la tolérance de l’islam envers les autres religions. En fait nous ne sommes pas au courant de telles instructions dans les autres écritures.
Je n’arrête ici même pour l’instant. Incha-Allah, qu’Allah me donne le Tawfiq pour continuer ce Sermon Vendredi prochain parce que cela fait mal au cœur de voir ce qui se passe dans l’Afrique Centrale et les autres pays où les musulmans se trouvent piégés et captifs et ne peuvent rien faire pour sauvegarder leur islam, leur honneur et leur vie. Beaucoup de personnes innocentes trouvent la mort. Qu’Allah ouvre le cœur de tout le monde sans exception pour connaître la grandeur et valeur de cette grande religion, l’Islam. Incha-Allah, Amine. |