بسم الله الرحمن الرحيم
Sermon du Vendredi
HADHRAT AMIR’UL MUMINEEN MUHYI-UD-DIN
Munir Ahmad Azim
12 Décembre 2014 ~ (19 Safar 1436 Hijri)
(Résumé du Sermon)
Après avoir salué tous ses disciples (et tous les musulmans) du monde entier – en mentionnant la Réunion et les autres iles avoisinants, et les pays tels que l’Inde, le Kerala, Trinidad et Tobago etc. – avec la Salutation de paix en Islam, le Muhyi-ud-Din a commencé le sermon avec le Tashahhud, le Ta’uz, la Sourate Al Fatiha, et a ensuite dit:
Après avoir parlé longuement sur l’état des affaires politiques à Maurice, après les élections générales ainsi que les lois de l’homme, le Calife d’Allah a ensuite parlé sur les lois divines qu’il avait commencées à expliquer deux semaines (vendredi) de cela.
Pour plus de détails sur ce qu’il a dit, s’il vous plaît lisez la version anglaise du sermon. Cliquez ici.
L’Islam est un Ordre Mondial; donc la conception de l’Etat Islamique est celle d’un État mondial, car Dieu est le Souverain de tous:
“Le Commandement n’appartient qu’à Dieu.” (12: 41).
“La souveraineté des cieux et de la terre Lui appartient.” (57: 6).
“Béni soit Celui dans la main de Qui est la Souveraineté et Il a pouvoir sur toutes choses.” (67: 2).
L’idéal de l’Etat Islamique, comme je viens de mentionner, c’est une vie qui est vécu avec droiture, comme c’est prouvé par les rappels que la voix du Coran ne cesse de répéter : “Croire et Agir avec droiture” et qui forment son thème principal. Et pour atteindre cet idéal, Dieu dit: “Que soit issue de vous une communauté invitant à tout ce qui est bon, enjoignant ce qui est juste et interdisant le blâmable.” (3: 105).
La vie de droiture est la vie vécue en stricte conformité avec les lois divines. Le Coran est le code de bonne conduite qui équipe l’homme afin qu’il puisse établir la volonté de Dieu sur la terre et conduire l’humanité à son plus noble destin. Une vie juste, une vie de droiture ne peut être atteint que si la société est purgé des maux et que la vertu l’emporte. La vertu consiste de l’excellence morale et de la conformité de la vie et de la conduite avec les lois de Dieu, Qui Lui seul sait ce qui est vraiment bon. Il n’y a aucune forme spécifique de gouvernement prévue par le Coran et la Sunna. Il semble qu’il n’y a pas de plans détaillés qui ont été donné pour un type quelconque de gouvernement afin que la flexibilité soit conservée quant à l’adoption d’un type adapté (de gouvernement) approprié pour, sauf (bien sûr) le despotisme, car le chef de l’État Islamique lui-même est soumis aux diktats des lois Islamiques.
Le Gouvernement traite de la forme d’organisation politique des personnes régissant un Etat. Par conséquent, nous nous référons à certaines des discussions concernant le nombre de califes, s’il peut y avoir deux califes en même temps ou devrait-il y avoir qu’un seul ? Il est soutenu par certains qu’il doit y avoir un seul calife universelle. Le mot calife est venu à signifier « Imam » ou « le chef de l’Etat Islamique » les deux ayant la même signification.
En fait, l’Islam n’attache pas beaucoup d’importance à la forme extérieure et est satisfaite si la loi Islamique est appliquée dans sa totalité et les décisions sont prises après consultation en conformité avec le verset du Coran:
“Leurs affaires sont menées par consultation mutuelle.” (42: 39)
La consultation est le mot clé du Conseil Consultatif. Ce principe a été appliqué dans toute son étendue par le Saint Prophète (pssl) dans sa vie privée et publique, et a été entièrement sollicité et implémenté par les califes bien guidés. En ce qui concerne la consultation et le conseil consultatif (Choura), il convient de noter que ni le Coran ni la Sunna n’impose des règles dures et rapides. Le Conseil Consultatif peut être sélectionné et également élu si ses décisions devraient avoir un effet contraignant sur la communauté. La procédure, la forme de l’élection, la durée de la représentation sont tous laissés à être appliquer comme il convient le moment venu, l’occasion, le temps et le lieu approprié.
Les États en général, ont divisé leurs fonctions en trois départements – législatif, exécutif et judiciaire. La législature s’intéresse à légiférer alors que l’Exécutif est de bien implémenter les lois. Mais la fonction du pouvoir judiciaire a trait à l’application des lois et l’administration de la Justice.
La législation en Islam n’est pas dans le sens moderne du terme législatif (établir des lois), car la loi est déjà contenue dans le texte (c-à-d, le Coran et la Sunna) et, en tant que telle, doit être mise en œuvre et prolongée par des Ijtihâd ou interprétations du texte. Mais une telle interprétation ne devrait pas être le résultat de la raison ou d’une opinion personnelle, mais par analogie.
Si le texte a trait aux questions d’observation religieuse et de culte (Ibâdat), il n’y a aucune marge pour la législation, car il ne peut y avoir de raisonnement en la matière. En ce qui concerne les affaires sociales (Mu’amalat), la législation est possible dans ce qui demeure juridiquement indifférent ou Mubah (autorisée), mais, comme j’ai mentionné plus tôt, il ne peut pas prendre la forme de création ou établissement de lois, car les lois ont été déjà révélé par Dieu. Dieu seul est le Législateur et Il dit:
“Nous avons fait descendre vers vous un livre comme un exposé explicite de toute chose.” (16: 90)
Par conséquent, il n’y a pas de place pour la législation sauf seules les règles et règlements qui peuvent être encadrées et nécessaires à des fins administratives.
L’Islam ne reconnaît pas la liberté de la législation, car il serait incompatible avec le contrôle éthique des actions humaines et, finalement, de la société. L’exécutif n’a pas besoin d’éclaircissements, car il s’intéresse à la réalisation de la loi de Dieu qui est complet en soi et dont les punitions sont bien définis. En cas il y a une difficulté, la règle de la nécessité peut être invoquée.
Le pouvoir judiciaire dans l’Islam est indépendant du pouvoir exécutif, mais est lié par le Coran et la Sunna car “ceux qui ne respecte pas ce que Dieu a envoyé sont:
1. Les mécréants (5: 45) 2. Les malfaiteurs (5: 46) et 3. Les transgresseurs des lois.” (5: 48).
Tous les citoyens de l’État, y compris le chef de l’Etat sont égaux devant la loi (divine). Les habitants non-musulmans de l’État Islamique sont égaux devant la loi. Les habitants non-musulmans des États Islamiques jouissent d’une autonomie du pouvoir judiciaire, chaque communauté ayant ses propres tribunaux et ses propres juges, appliquant ses propres lois, civile ainsi que pénale.
Je demande à Allah de permettre aux musulmans et, toute l’humanité petit à petit de se conformer aux lois parfaites d’Allah, le code parfait de vie qu’Il a envoyé par Son prophète bien-aimé Hazrat Muhammad (pssl) pour guider toute l’humanité à vivre une vie pure et harmonieuse selon les préceptes divins. Amine. |