بسم الله الرحمن الرحيم
Sermon du Vendredi HADHRAT AMIR’UL MUMINEEN MUHYI-UD-DIN Munir Ahmad Azim
19 Décembre 2014 ~ (26 Safar 1436 Hijri)
(Résumé du Sermon)
Après avoir salué tous ses disciples (et tous les musulmans) du monde entier – en mentionnant la Réunion et les autres iles avoisinants, et les pays tels que l’Inde, le Kerala, Trinidad et Tobago etc. – avec la Salutation de paix en Islam, le Muhyi-ud-Din a commencé le sermon avec le Tashahhud, le Ta’uz, la Sourate Al Fatiha, et a ensuite dit:
La fin de l’année grégorienne tire à sa fin, tout le monde est tellement occupé à un tel point qu’il oublie son propre âme. Le mois de décembre est un mois de grandes tentations. Chacun se prépare pour la fête de fin d’année, car l’amusement et les divertissements doivent primer quelles que soit la circonstance, histoire de se détendre après une longue année de travail dur et stressant.
Une ambiance gaie, voire excitée règne dans l’atmosphère surtout quand les gens possèdent un grosse somme. C’est l’heure de dépenser son argent. Comme connu, le dernier mois de l’année permet aux fonctionnaires, employées et travailleurs de toucher à leurs bonis ou leurs gratifications. Du coup ils ressentent un désir d’acheter, de dépenser. Mais acheter quoi? Tout ce qu’ils ont sous les yeux, de tout et de rien. C’est un premier signe de tentation. Ils achètent des vêtements et des chaussures de haute gamme, des boissons alcooliques qui coutent des milliers de roupies, ils organisent des fêtes, des banquets, des buffets ouverts qui coutent une fortune. Ils achètent des pétards et des feux d’artifices à des prix très élevés. Chacun pense faire comme son prochain sinon à le concourir, pour avoir plus de gloire.
Du côté du commerçant, il n’est là que pour attirer une clientèle et pour la satisfaire autant que possible. Bien souvent, son emplacement est envahi par la musique à fond, ou des chansons assourdissantes. On retrouve la mixité entre hommes et femmes, surtout dans des endroits très étroits. Bon nombre de ces marchands musulmans n’accomplissent pas la Salaat ou ne ferme pas leurs magasins pour la Salaat-Ul-Jummah. Pour la simple raison de ne pas perdre le moindre client et de ne pas laisser le moindre sou s’échapper de leurs caisses.
La fête de Noël, qui n’était qu’une légende est depuis quelques temps, devenue internationale et même pratiquée dans plusieurs religions. L’emphase est mise sur le sapin, l’arbre de Noël, qui symbolise l’arbre du paradis. Il est décoré avec des boules de toutes les couleurs, des guirlandes et des petites lampes, d’une telle façon à faire merveille aux yeux et renforcir cette atmosphère de fête. Cette fête symbolise la naissance de Jésus à minuit du 24-25 décembre. Quant au Père Noël, son rôle est de distribuer des cadeaux: jouets, poupées, friandises aux enfants sages et obéissants.
La légende du Père Noël peut être retracée à des centaines d’années à un moine nommé Saint-Nicolas. La pensée générale est que Nicolas est né 280 ans après Jésus-Christ à Patara, près de Myra en Turquie moderne. Admiré pour sa piété et sa bonté, Saint-Nicolas est devenu l’objet de nombreuses légendes. Il est dit qu’il a donné toute sa richesse héritée et a parcouru la campagne en aidant les pauvres et les malades. Au cours de nombreuses années, la popularité de Nicolas s’est répandue et il est devenu le protecteur des enfants et des marins. Sa fête est célébrée le jour anniversaire de sa mort, le 6 décembre. Cela a été traditionnellement considéré comme un jour de chance pour faire des achats importants ou se marier.
A l’époque de la Renaissance, Saint-Nicolas était le saint le plus populaire en Europe. Il a fait ses premières incursions dans la culture populaire américaine vers la fin du 18ème siècle. Le nom du Père Noël a évolué à partir du Néerlandais Sinter Klass, une forme abrégée de Sint Nikolass (le nom néerlandais pour Saint Nicolas). De fil en aiguille le nom de Saint-Nicolas a ainsi été petit à petit inclut dans les célébrations de Noël. L’histoire du Père Noël est de ce fait inventée des toutes pièces. Avec lui il est question du merveilleux, du magique, du fantastique au même titres que les contes de fées.
De nos jours ce concept est tellement ancré dans l’imaginaires des l’enfant qui est complètement déboussolé, lorsqu’en grandissant il apprend qu’en fait que ce n’était qu’un mensonge. La réalité est dure à accepter pour un enfant. Mais seulement en grandissant, tenant les souvenirs de leurs enfances chères à leurs cœurs, ils acceptent à leur tour en grandissant et devenant des adultes de perpétrer cette fausse notion à leurs enfants en espérant leur donner un peu de joie ; tout en sachant l’attribut mensonger de l’existence du Père Noël. De cette façon une fête non Chrétienne et qui est néfaste et contraire aux enseignements de Jésus a pris racine dans le cœur des Chrétiens qui sans le réaliser offense leur religion. Aujourd’hui c’est la même chose avec les musulmans qui acceptent faire plaisir à leurs enfants en acceptant de fêter Noël pour eux, et jouer le rôle du Père Noël comme font les parents des camarades de leurs progénitures. C’est très condamnable en Islam de se laisser prendre aux pièges des tentations de Satan qui invite les croyants à désister de leurs vrais croyances.
Après Noël, la fête de fin d’année est accueillie avec ferveur et grande enthousiasme. Pour la majorité des gens, cette occasion est très significative car elle apportera le bonheur et la prospérité l’année suivante.
Lors de cette nuit, dont le 31 décembre, de nombreuses fêtes sont organisées; musique, chansons, danses, boissons alcoolisées, pétarades etc. Les plus importants pour ces gens c’est qu’ils se sont ‘éclatés’. Ces gens-là confirment leur idéologie trompeuse: “Il faut s’amuser dans ce monde tant que nous sommes vivants.”
L’Islam en tant que religion divine, la seule religion véridique qui existe sur terre, nous fait savoir que notre but dans ce monde est d’adorer Allah, notre Seigneur Unique et de nous soumettre à Ses commandements. Ce monde est certes une prison pour les croyants et un paradis pour les infidèles. Les fêtes de fin d’année, le réveillon, la boisson alcoolique, la musique, les danses etc. sont tous des œuvres de satan afin de les dévier du droit chemin. Des milliards de roupies sont jetées dans les jeux de hasards, dans les pétarades ainsi de suite, alors que l’Islam nous a interdit le gaspillage et les dépenses excessives. Mais le plus grave de tout cela est la question suivante: Est-ce que le musulman sait que les fêtes de Noël et de fin d’année ne nous concerne pas? Comment se peut-il que bon nombre de musulmans font fi à la loi d’Allah et à Ses commandements?
Allah nous informe clairement que celui qui imitent les infidèles dans leurs fêtes, rites ou gestes, ils sont certes un des leurs. “O les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.” (5: 52).
Que chaque croyant fasse une bonne réflexion, avant qu’il ne soit trop tard. Qu’il désavoue de tout son cœur toutes ces tromperies qui l’éloignent de son Imân. Qu’il prenne conscience de tous ces dangers qui le guettent dans le parcours de sa vie et qui ont pour but, de lui conduire vers sa destruction. Que nous disons ensemble ce qu’Allah nous a ordonné de dire: “Dis : Ô vous les infidèles! Je n’adore pas ce que vous adorez. Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore. Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez. Et vous n’êtes pas adorateurs de ce que j’adore. A vous votre religion, et à moi ma religion”. (109: 2-7).
Donnons le meilleur exemple à nos enfants, chers parents. N’ayons pas honte pour pratiquer pleinement notre religion. Dépensons dans le chemin d’Allah pour aider les démunis, les pauvres ou financer les projets charitables et évitons les dépenses qui provoqueront la colère d’Allah Le Tout Puissant. Nous demandons à Allah de nous guider et maintenir dans le droit chemin. Amine. |