بسم الله الرحمن الرحيم
Sermon du Vendredi
HADHRAT AMIR’UL MUMINEEN MUHYI-UD-DIN
Munir Ahmad Azim
28 Février 2014 ~ (27 Rabi’oul Aakhir 1435 AH)
(Résumé du Sermon)
Après avoir salué tous ses disciples (et tous les musulmans) du monde entier – en mentionnant les iles avoisinants, et les pays tels que l’Inde, le Kerala, Trinidad et Tobago etc. – avec la Salutation de paix en Islam, le Muhyi-ud-Din a commencé le sermon avec le Tashahhud, le Ta’uz, la Sourate Al Fatiha, et a ensuite dit :
Ces derniers temps, nous avons témoignés à travers les médias comment les musulmans Africains, surtout ceux de l’Afrique Centrale deviennent facilement les proies des rebelles et extrémistes des autres religions. Ces derniers sont prêts à tout pour finir l’Islam et les musulmans. Ils remuent ciel et terre pour arriver à leur fin, car ils prennent la religion de l’Islam et ses enseignements comme une malédiction.
De ce fait, mon sermon aujourd’hui est consacré uniquement sur un message de paix et de bienveillance. C’est un appel à la conscience de l’homme. L’islam n’est pas venu déclarer la guerre aux religions anciennes et contemporaines. Elle reconnait la vérité de la source perpétuelle du fleuve spirituel venant du passé, s’élargissant, de siècle en siècle, jusqu’au temps où Dieu, dans Sa sagesse, déclara solennellement : « Aujourd’hui J’ai parfait pour vous votre religion, et J’ai complété Ma faveur envers vous, et J’ai choisi pour vous l’islam comme religion ». (5: 4)
Le Saint Coran n’a jamais rejeté les vérités essentielles établies par les religions qui l’on précédé. Au contraire, il déclare ouvertement qu’il confirme ces vérités et les inclut dans son texte. En fait cela sert à les garder en leur pureté originale, débarrassées des modifications (innovations) qu’y ont été ajoutées au cours des siècles. Cette reconnaissance libre, franche et généreuse des religions révélées d’antan, avec les déclarations nettes telles que : « pour chaque peuple il y a eu un guide. » (13: 8) et « il n’y a aucun groupe d’homme parmi lequel un avertissement n’ait été envoyé. » (35: 25), met l’islam sur un piédestal de beauté incomparable aux yeux des religions du monde.
On peut dire que le Messie du siècle passé Hazrat Mirza Ghulam Ahmad de Qadian, a établi la vérité et l’a fait facilement compréhensible pour les gens. Par exemple, il écrivit que les guides de n’importe quel pays, dont les enseignements ont duré pendant pas mal de temps et qui ont été reconnus par la plupart des hommes doivent être des envoyés de Dieu pour la simple raison qu’Allah ne décrète jamais que les faux prophètes aient du succès.
Sa déclaration que les enseignements du prophète Bouddha, de Krishna, de Ramchandra étaient sans doute de source divine, s’accorde tout à fait avec cela. Dans ses écrits, il parle de ces chefs religieux en des termes respectueux. Il ne nia pas le fait qu’avec le cours du temps, des changements ou des interpolations ont pu modifier les enseignements originaux de ces grands maîtres. L’essence de ces premiers enseignements était sans aucun doute l’unicité de l’Être divin, Le Tout Parfait, et c’est sur cette vérité fondamentale que se reposaient toutes les religions révélées. Ce principe de base, (Tawhid), d’où émanent bon nombre de vérités spirituelles et de lois morales, pouvait servir, pensait le Saint Prophète (pssl), de carrefour aux religions révélées d’alors. Après son émigration à Médine, alors que l’état nouveau-né confrontait les difficiles conditions surgies des différentes croyances religieuses et des intérêts politiques en conflits d’un peuple hétérogène, le Saint Prophète (pssl), soucieux de faire régner la paix, tendit la branche d’olivier en s’adressant ainsi au peuple :
« O Gens du Livre, entendons-nous sur une formule qui nous soit commune aux uns et aux autres ; que nous n’adorions qu’Allah et que nous n’acceptions personne comme Son associé, et qu’aucun d’entre nous n’aille prendre pour seigneur un autre qu’Allah. » (3: 65).
L’appel solennel du Saint Prophète (pssl) à la formule commune, l’adoration du Dieu Unique, Tawhid, ne pouvait être fait en vain à ceux auxquels il était destiné. Et en l’espace de quelques années, il dépassa les frontières de l’Arabie, et des milliers de gens à travers l’Asie, l’Afrique et l’Europe, tôt ou tard, y répondirent.
L’islam est une foi qui unifie d’une façon suprême et ne divise pas. L’une des bénédictions que l’islam a apportées à l’Orient et à l’Occident a été l’emphase mise sur l’unicité Divine à un moment critique de l’histoire humaine.
L’islam a été pour l’Europe et l’Inde, dans leurs éloignements les plus ténébreux de la vérité souveraine de l’unicité de Dieu, un correctif et un préventif de valeur incalculable. En effet, sans l’emphase finale mise sur cette vérité par l’islam de par sa situation central entre l’Inde et l’Europe, on se demande si cette idée du Dieu unique aurait trouvé, une place qui demeure incontestée dans le monde intellectuel de nos jours. Comme je l’ai expliqué récemment dans mes sermons du vendredi, ces gens reconnaissent la véracité de l’Islam et l’actualité et la fonctionnalité des enseignements du Saint Coran, mais ils font semblant de ne pas le reconnaître quand en fait, ils ont pris les bases du Coran pour les mettre en œuvre pour la construction de leur pays.
La conception tout à fait logique d’une seule humanité émane donc de cette croyance en un Dieu Suprême. Le prophète de l’islam (pssl) prêchait sans cesse qu’Allah était unique et que toute la race humaine était sa famille. Cela mena à la grande conception de la fraternité de l’homme. D’une part, le devoir d’un musulman est d’adorer son créateur, le seul vrai Dieu et, de l’autre, de servir les hommes qui sont ses frères. Le Saint Prophète (pssl) se rendit parfaitement compte que si la conception de la fraternité de l’homme devait devenir plus qu’un rêve d’idéaliste, une réalité tangible, elle devrait, pour commencer, être mise en pratique dans son propre pays.
L’âpreté des anciennes querelles sanglantes parmi les tribus arabes devrait, pensait-il, être réduite au strict minimum, et la voie devrait être tracée afin de les unir peu à peu en une seule nation, en une fraternité. Ceci était bien l’aide de Dieu. Le Saint Prophète (pssl) aidé par l’esprit saint, se mit à la tâche assignée. L’histoire dit que des changements révolutionnaires eurent ainsi lieu dans les domaines religieux, sociaux et politiques du pays. La fraternité islamique fut établie au temps même du Saint Prophète (pssl).
Le Saint Coran fait ainsi allusion à cette nouvelle fraternité :
« Et cramponnez-vous tous ensemble au “Habl” (câble) d’Allah et ne soyez pas divisés; et rappelez-vous le bienfait d’Allah sur vous : lorsque vous étiez ennemis, c’est Lui qui réconcilia vos cœurs. Puis, pas Son bienfait, vous êtes devenus frères. Et alors que vous étiez au bord d’un abîme de Feu, c’est Lui qui vous en a sauvés. Ainsi, Allah vous montre Ses signes afin que vous soyez bien guidés. » (3: 104)
Après la mort du Saint Prophète (pssl), les quatre califes, surtout Oumar, encouragèrent l’esprit de fraternité islamique par leurs préceptes et exemples.
Je m’arrête ici pour aujourd’hui. Incha-Allah, je continuerai sur ce même sujet Vendredi prochain. Qu’Allah nous accorde à tous, musulmans de tenir fermement le flambeau de l’islam, afin que le monde réalise enfin la véracité de cette religion incomparable que Dieu a institué pour tous les hommes (humains). Et que par la même occasion les gens des autres religions réalisent leurs erreurs, arrêtent de blasphémer l’Islam et de persécuter les musulmans et viennent en avant pour la paix. Incha-Allah, Amine. |