Text Box: SERMON DE VENDREDI

UN BREF DES ÉVENEMENTS

DISCOURS D’OUVERTURE DU KHALIFATULLAH

DISCOURS DU KHALIFATULLAH DANS LE NORD DE MAURICE

DISCOURS DE NOTRE FRERE KHALID M. AZEER

PROGRAMME ORGANISÉ PAR LES SIRAJ MAKIN

Discours de Hazrat Ummoul Momeneen Fazli Amena Sadr Saheba 
Discours de Hazrat Ummoul Momeneen Sayyida Nasira Azim Saheba
Discours de Tayyeba Nasrine Aliah 

DISCOURS DU KHALIFATULLAH (UN RÉSUMÉ)

DISCOURS DE CLOTURE 




UN BREF DES ÉVENEMENTS














Résumé de la 1ère session du Jalsa Salana 2008 
Le Jalsa Salana a commencé par une récitation du Saint Coran (et sa traduction), suivie par la récitation d'un poème sur le thème “Jalsa Salana” qui a été écrit par Hazrat Imaam-é-Inquilaab Khalifatullah Munir Ahmad Azim. Ensuite, Hazrat Khalifatullah a ouvert le Jalsa Salana avec une adresse à nos frères, sœurs et enfants et leur a donné - Tous les membres de la Jamaat Ul Sahih Al Islam (du monde entier) - plusieurs conseils sur l’importance du Jalsa Salana et notre comportement en assistant ces rencontres spirituelles.
Notre frère Khalid Mohammad Azeer à adressé l'assemblée sur les derniers moments sur cette terre de notre bien-aimé prophète Hazrat Muhammad (saw). D’autres de nos membres ont participé à la première session avec plusieurs paroles de Hazrat Muhammad (saw) - Hadiths, paroles du Massih Maoud Hazrat Mirza Ghulam Ahmad (as) - Malfoozat, et des récitations de poèmes en ourdu et en arabe, écrit par Hazrat Musleh Maoud Mirza Bashir-ud-Din Mahmud Ahmad (r.a) et Hazrat Imaam-é-Inquilaab Munir Ahmad Azim. 
Résumé de la 2ème session du Jalsa Salana 2008 

Il y eu une recitation du Coran et sa traduction par l’un de nos soeurs, et puis, il y eu une récitation d'un poème en ourdu. 
Les dames ont tenu leur programme aussi. Hazrat Amma Jaan, la mère de Hazrat Imaam-é-Inquilaab a fait tous les membres presents avoir des larmes aux yeux par ses conseils et l'amour qu’elle a pour les faveurs d'Allah sur son fils bien-aimé et la Jamaat Ul Sahih Al Islam. Les mots ne suffisent pas pour exprimer le sentiment d'amour qu’elle a exprimé dans son discours. 
Hazrat Ummoul Momeneen Sayyida Nasira Azim Saheba a donné quelques conseils pour les femmes et les jeunes filles de la Jamaat Ul Sahih Al Islam et son message est aussi pour l'ensemble de nos sœurs du monde entier. Ensuite, Hazrat Ummoul Momeneen Fazli Amena Sadr Saheba a centré son discours sur la nécessité de l'apparition d'un Messager de Dieu en ces temps d’obscurité dans laquelle se trouve l'humanité. Il y eu également un très bref discours par Tayyeba Aliah Nasrine sur les signes et manifestations Divine liés à la véracité de l'Imaam-é-Inquilaab de cette époque. 
D'autres membres du Siraj Makîn ont également sensibilisé toutes les femmes présentes sur les différents aspects de notre vie comme musulmans et les membres favorisée par la grâce de Dieu Tout-Puissant dans le Jamaat Ul Sahih Al Islam.
Résumé de la 3ème session du Jalsa Salana 2008 
Il y eu une récitation du Coran et sa traduction par l’un de nos frères, sur le 1er Ruku (section) de la Sourate Al-Baqara. Ensuite, il y eu la récitation d'un poème en arabe. Ensuite, Hazrat Imaam-é-Inquilaab a adressé les invités et les membres sur la nécessité de vivre en paix et en harmonie, car l'ensemble de l'humanité est un et nous ne devons pas nous attacher à ce monde car un jour, nous allons tous quitter ce monde et retournerons vers notre Créateur. Il a en outre exposé sur les merveilles de la création d'Allah, qui a été apprécié par toutes les personnes présentes. Il y eu un grand public par la grâce d'Allah qui a écouté avec attention à l'essence de la spiritualité exposés dans cette session. Toute l’assistance a fait l'éloge du discours exceptionnel de Hazrat Imaam-é-Inquilaab. 
Ensuite, notre frère M. Domah a cité les paroles de notre bien-aimé prophète Muhammad (saw) sur les différentes formes de Charité qui existent en l'Islam. 
Hazrat Imaam-é-Inquilaab Al Khalifatullah et les officiers en charges ont servi un plat sucré aux invités d'honneur et les membres de la Jamaat, dans le Langar Khana. 















Résumé de la 4ème session du Jalsa Salana 2008 (à Quatre-Bornes)
La session a commencé par une récitation du Coran suivie par un Nazam (Poem) du Messie Promis (a.s). Le Muhyi-ud-Din Munir Ahmad Azim a commencé son discours à partir de 10h25 jusqu'à midi cinq où il a lu les versets de la Sourate Al Ahzaab, où Allah a enlevé toutes les accusations qui les hypocrites ont mis sur le Saint Prophète (p.s.s.l) Et Il a dit que pas un prophète n’est venu qu'il n'a pas passé par des épreuves. Quand ils font leur mission, ils ne marchent pas sur des “tapis en velours”, et ils n’obtiennent pas une ‘rose’ sans marcher d'abord à travers les épines. Allah dit à Son Prophète (saw) que tous les prophètes depuis le début de la création jusqu'à la fin ont emprunté le même chemin que lui. Le Muhyi-ud-Din a donné une sévère mise en garde contre ceux qui ont mis de fausses accusations et des blâmes, et a mis en garde toutes les personnes que le Nikah a été fait selon les instructions divines. Il a élaboré davantage sur ce sujet devant un grand public à Quatre-Bornes. “Personne ne doit objecté à la Volonté de Dieu”. Le Nikah est une obligation pour le Saint Prophète (saw) d’épouser plus de quatre femmes. Ce fut une autorisation exceptionnelle que lui a donné Allah. Pour le croyant, Allah l’a seulement autorisé à épouser jusqu'à quatre femmes. Le Chapitre 4 An Nisah élabore sur ce sujet et cela s’applique pour tous les prophètes dans le passé et aussi tous les prophètes qui viendront à l'avenir. Il y a également une condition attaché à cela, qu'ils doivent traiter tous leurs épouses sur un pied d'égalité. Le Muhyi-ud-Din s’est adressé en particulier à ceux qui répandent des vilaines paroles, qui n’ont aucun sens.  “Je m'adresse en particulier à ceux qui répandent des vilaines paroles, qui sont dépourvues de tout sens. Lorsque vous ne connaissez pas la vérité, c’est le doute qui pénètre l'esprit. Un prophète de Dieu ne suit que les instructions qui viennent de Dieu. Tout ce qu'il fait, il se tourne vers son Créateur seulement. C'est seulement à Allah qu’il se tourne pour avoir de l’aide et il recoit la réponse de ses prières en forme de rêves, de visions et de révélations. Si vous ne connaissez pas la vérité sur quelque chose, et vous vous basez seulement sur des rumeurs et vous tournez cela en un scandale, mon conseil est que vous devez vous tourner vers Allah en repentence, avant que Sa colère et Sa punition ne tombent  sur vous. Lorsque cette punition arrive, elle sera très sévère. L'humble serviteur de Dieu obéit à son Créateur seulement, et c'est devant Lui qu'il aura à rendre compte de ses actes, pas devant des créatures. Il est clair pour tous que le Nikah a été prononcée selon les instructions divine et cela n'est ni pour satisfaire un désir sexuel quelconque, ni pour avoir plus de femmes, et ni pour avoir des richesses.”

Après son discours Hazrat Muhyi-ud-Din a annoncé la construction d’une Mosquée à Madjabalini. Le permit de construction a été déjà approuvé. Plusieurs membres ont fait des promesses pour la contribution dans un nouveau fond qui a été établi pour la construction de la Mosquée. Insha-Allah il y aura très prochainement la pose de la première pierre.
Puis, Hazrat Muhyi-ud-din a annoncé que cinq nouveaux pays s’est joint à la Jamaat. Alhamdolillah. D’autres pays à travers le monde sont en contacte regulier avec la Jamaat. Alhamdolillah.
Résumé de la 5ème & dernière session du Jalsa Salana 2008 (à Quatre-Bornes Dimanche le 20 Juillet)

Après la récitation du Saint Coran, Hazrat Muhyi-ud-Din Al Khalifatullah a pris la parole devant le public et a expliqué en détail sur l'Unicité d'Allah, Le Maître Unique. Plusieurs de nos frères ont parlé sur le theme des faveurs de Dieu, et les bénédictions d'Allah en la forme de Son humble Serviteur à notre époque. Ensuite, il y eu la récitation des poèmes qui était  ouvert à tous. Nos frères et sœurs ont été profondément touchés quand ils ont entendu les poèmes que le Muhyi-ud-Din avait reçu quand il fut persécuté et expulsé du Nizam-é- Jamaat de l’Association Musulmane Ahmadiyya. La dernière session du Jalsa Salana s'est terminée par la prière et un diner collectif.






















DISCOURS D’OUVERTURE DU KHALIFATULLAH

Discours d’ouverture prononcée par le Hazrat Muhyi-ud-Din Khalifatullah à l’Occasion du Jalsa Salana le Vendredi 18 Juillet 2008 (dans l’après-midi)

Après la lecture de la Sourate Al Fatiha, voici un résumé du discours :

Les conseils du Hazrat Muhyi-ud-Din Khalifatullah à l’occasion du Jalsa Salana (Convention Annuelle).

1. Le Jalsa Salana est une cérémonie spéciale tenue selon le décret d’Allah et pour Allah. Chaque participant est un signe d’Allah et un signe de la manifestation de Ses attributs. Mais avant tout il devra démontrer sa crainte de Dieu (Taqwa) car, aux yeux d’Allah, le Taqwa est primordial. Donc, à l’occasion du Jalsa, Allah examine le Taqwa de chaque membre. Prions afin que nous puissions réussir à cet examen.

2. Votre présence dans le Jalsa Salana est un moyen d’augmenter votre foi, mais quand vous y êtes, rappelez-vous que les gens de toutes les cultures y sont réunis massivement et qu’il y aura une insuffisance d’espace, d’eau et des difficultés dans le service repas.

Pour le moment, nous ne pouvons rien faire pour remédier à la situation mais nous ferons tout notre possible pour diminuer ces difficultés dans les années à venir.

Chanceux et bénis sont ceux qui accepteront d’assister à ce Jalsa Salana alors qu’ils sont bel et bien au courant des sacrifices qu’ils éprouveront, car c’est là la preuve de leur foi et de leur sincérité.

3. Vous devez atteindre les gens et pour ce faire vous aurez besoin de l’aide. Et le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) a dit que vous ne bénéficierez de l’aide des anges que lorsque vous serez plongé dans le Zikr Ilaahi (le souvenir d’Allah) et la prière. Donc, concentrez-vous dans le Zikré Ilaahi et la prière pendant les jours du Jalsa pour trouver des solutions aux problèmes des autres participants. Il se pourrait que les futurs participants du Jalsa Salana soient de meilleurs serviteurs de l’Islam et de meilleurs êtres humains avec des actions meilleures.

4. Le mot « Djama’at » veut dire un organisme où règne la discipline et l’ordre. Dans notre Djama’at, il ne doit pas y avoir un seul membre qui marche, ou parle pendant que les discours sont prononcés, à l’exception de ceux qui sont de service comme les superviseurs et ceux responsables pour la préparation des repas. Cependant ces gens aussi doivent prêter toute leur attention aux discours une fois leur travail terminé. Mes directives sont que nul ne doit errer deci delà pendant que les discours sont prononcés. Si c’est ainsi, c'est un très mauvais exemple pour les autres. Si jamais quelqu’un sort du Jalsa, personnes ne doit le suivre. Au contraire ils doivent s’asseoir et continuer à écouter et donner le bon exemple. Qu’Allah le Tout-Puissant répande Sa grâce et Son pardon sur nous tous ! Ameen.

DISCOURS DU KHALIFATULLAH DANS LE NORD DE MAURICE

Bismillah-ir-Rahman-ir-Rahim

Après la lecture de la Sourate Al Fatiha et de la Sourate Al Arraf V.186, le Khalifatullah Munir Ahmad Azim a tenu son discours devant l’assistance où plusieurs invités distingués des divers religions étaient présents et il a parlé sur différents aspects de la création d’Allah au tout début. Voici un résumé de ce discours …

N'ont-ils pas médité sur le royaume des cieux et de la terre, et toute chose qu'Allah a créée, et que leur terme est peut-être déjà proche ? En quelle parole croiront-ils après cela ? (Ch.7 Al Arraf V.186)

La Distance entre le Soleil et la Terre

	Pour que la vie soit possible sur la terre, celle-ci doit remplir des conditions très précises. Considérons par exemple, la quantité de lumière et de chaleur provenant du soleil. Notre planète ne reçoit en fait qu’une infime partie de l’énergie produite par le soleil, mais c’est précisément la quantité nécessaire pour entretenir la vie. Il en va ainsi parce que la terre est à la distance idéale du soleil, à 150 000,000 de kilomètres en moyenne. Si elle était plus proche ou plus éloignée du soleil, il y ferait  alors trop chaud ou trop froid, et la vie serait donc impossible. La terre parcourt chaque année une orbite complète autour du soleil à la vitesse de quelque 100 000 kilomètres à l’heure. C’est exactement la vitesse qu’il faut pour contrebalancer l’attraction du soleil et maintenir le globe à la bonne distance de celui-ci. Si cette vitesse diminuait, notre planète s’en rapprocherait et, avec le temps, deviendrait un désert brûlé comme Mercure, la planète la plus proche du soleil. La température diurne de Mercure est en effet supérieure à 3000 degrés. En revanche, si la terre augmentait sa vitesse de révolution, elle s’éloignerait du soleil et pourrait devenir un désert glacé comme Pluton, la planète la plus éloignée du soleil, dont la température est d’environ 185 degrés au-dessous de zéro.

C'est Lui qui a fait du soleil une clarté et de la lune une lumière, et Il en a déterminé les phases afin que vous sachiez le nombre des années et le calcul (du temps). Allah n'a créé cela qu'en toute vérité. Il expose les signes pour les gens doués de savoir. (Ch.10 V.6)

Il a créé les cieux et la terre en toute vérité. Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour sur la nuit, et Il a assujetti le soleil et la lune à poursuivre chacun sa course pour un terme fixé. C'est bien Lui le Puissant, le Grand Pardonneur ! (Ch.39 V.6)

D’autre part, toutes les 24 heures la terre fait un tour complet autour de son axe, rotation qui détermine alternativement et régulièrement l’apparition du jour et de la nuit. Mais que se passerait-il si elle n’effectuait cette rotation sur elle-même qu’une fois par an ? Une partie de la terre resterait exposée au soleil pendant toute l’année et deviendrait probablement un désert brûlant, alors que l’autre, dans l’obscurité durant la même période, deviendrait également une terre désolée, mais gelée. Peu de formes de vie pourraient survivre dans des conditions aussi extrêmes. Voire aucune.

De plus, l’axe autour duquel tourne la terre est incliné de 23,5 degrés par rapport au soleil. Sans cette inclination, il n’y aurait pas de saisons.

Le climat serait  le même à la longueur d’année. Certes, ces conditions ne rendraient pas la vie impossible, mais celle-ci serait sans doute moins agréable, et en de nombreuses régions du globe les cycles de récoltes seraient complètement bouleversés. Si maintenant la terre était extrêmement chauds et des hivers très rigoureux. L’inclinaison de 23,5 degrés est donc à l’origine des saisons si différentes et si attrayantes. Dans maintes parties de la terre, les humains bénéficient d’un printemps très agréable, caractérisé par le réveil des plantes et des arbres ainsi par l’épanouissement des fleurs magnifiques ; d’un été chaud qui permet toutes sortes d’activités en plein air ; d’un automne plutôt frais durant lequel les feuilles revêtent de splendides couleurs changeantes ; et d’un hiver qui offre le spectacle impressionnant des montagnes, des forêts et des champs recouverts de neige.

L’atmosphère, Une Autre Merveille.

Et Nous avons fait du ciel un toit protégé. (Ch.21 V.33)

Il S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre : “Venez tous deux, bon gré, mal gré”. Tous deux dirent : “Nous venons obéissants”. (Ch.41 V.12)

L’atmosphère de la terre, elle aussi, est unique et véritablement extraordinaire. Aucune autre planète du système solaire ne bénéficie d’une telle atmosphère. La lune non plus, ce qui explique pourquoi les astronautes avaient besoin d’une combinaison spatiale pour survivre sur cet astre. Sur la terre, par contre, elle est inutile, car l’atmosphère renferme dans une proportion idéale les gaz absolument indispensables à la vie. Certains de ces gaz sont en eux-mêmes mortels, mais comme ils s’y trouvent combinés dans les proportions adéquates, nous pouvons respirer en toute sécurité. L’un de ces gaz, l’oxygène, constitue 21 pourcent du volume de l’air que nous respirons. Sans lui, les animaux et les hommes mourraient au bout de quelques minutes. Mais trop d’oxygène serait dangereux pour la vie. Pourquoi ? Parce que l’oxygène pur devient toxique quand on le respire trop longtemps. D’autre part, plus il y a d’oxygène, plus les objets s’enflamment facilement. Si donc il y avait trop d’oxygène dans l’atmosphère, les matières combustibles prendraient feu à tout instant, provoquant des incendies qu’il serait difficile de maîtriser. Mais, sage disposition, l’oxygène est dilué avec d’autres gaz, notamment l’azote qui constitue 78 pourcent du volume de l’atmosphère. Toutefois, l’azote n’est pas qu’un simple diluant. En période d’orage, les millions d’éclairs qui, chaque jour, traversant le ciel un peu partout sur le globe provoquent la combinaison de l’azote et de l’oxygène. Les composés qui en résultent sont précipités sur la terre par la pluie où ils servent d’engrais à la végétation.

Le gaz carbonique représente moins d’un pourcent de l’atmosphère. De quelle utilité peut être une quantité aussi infime ? Eh bien, sans ce gaz carbonique, la vie végétale cesserait. En effet les plantes doivent l’absorber avant de rejeter de l’oxygène. Les humains et les animaux inhalent cet oxygène et exhalent le gaz carbonique dans l’atmosphère serait néfaste aux animaux et à l’homme. Un pourcentage inférieur serait insuffisant pour la survie de la végétation. Quel cycle merveilleux et précis ! Grâce à lui, la vie végétale, animal et humaine est possible.

Mais l’atmosphère ne sert pas seulement à produire la nourriture indispensable à la vie ; elle est aussi un bouclier pour la terre. A une vingtaine de kilomètres au-dessus du globe, une fine couche d’ozone filtre les radiations nuisibles du soleil. Sans cette couche d’ozone, ces radiations pourraient détruire la vie sur la terre. De plus, l’atmosphère est aussi une protection contre le bombardement des météorites. La plupart de ceux-ci n’atteignent jamais la terre parce qu’ils se désintègrent dans l’atmosphère. A nos yeux, ils ressemblent alors à des étoiles filantes. Sans l’atmosphère, la terre serait bombardée par des millions de météorites qui causeraient de graves dommages à la vie et aux biens.

En plus de son rôle protecteur, l’atmosphère empêche également la chaleur de la terre de se perdre dans l’espace glacial. Quant à l’atmosphère elle-même, elle demeure autour de globe grâce à la force gravitationnelle de la terre. Celle-ci est suffisante, mais pas excessive, ce qui gênerait notre liberté de mouvement.

Non seulement l’atmosphère est indispensable à la vie, du fait que le ciel change constamment, elle constitue un des plus beaux spectacles qui soient. L’étendue et la splendeur des cieux défient l’imagination. La terre se trouve ainsi enveloppée par un ciel à la beauté infinie et aux couleurs incomparables. A l’est, un flamboiement d’or proclame l’aube nouvelle, alors qu’à l’ouest le ciel fait ses au revoir quotidiens  dans une débauche de rose, d’orange, de rouge et de pourpre. Les volutes blanches et cotonneuses laissant présager une belle journée de printemps ou d’été, tandis qu’en automne un manteau de nuages moutonnés annonce la venue prochaine de l’hiver. La nuit, un ciel étoilé offre un spectacle merveilleux, et le clair de lune est d’une rare beauté.

En vérité, l’atmosphère terrestre est à la fois indispensable et merveilleuse, et ce dans tous les domaines. Sans aucun doute c’est notre « Créateur des cieux, des terres et le Grand qui les a tendus. »

L’eau, Un Élément Extraordinaire

Et c'est Lui qui, du ciel, a fait descendre l'eau. Puis par elle, Nous fîmes germer toute plante, de quoi Nous fîmes sortir une verdure, d'où Nous produisîmes des grains, superposés les uns sur les autres; et du palmier, de sa spathe, des régimes de dattes qui se tendent. Et aussi les jardins de raisins, l'olive et la grenade, semblables ou différent les uns des autres. Regardez leurs fruits au moment de leur production et de leur mûrissement. Voilà bien là des signes pour ceux qui ont la foi. (Ch.6 V.100)

Nous ouvrîmes alors les portes du ciel à une eau torrentielle, et fîmes jaillir la terre en sources. Les eaux se rencontrèrent d'après un ordre qui était déjà décrété dans une chose [faite]. (Ch.54 V.12&13)


La terre renferme d’immenses réserves d’eau dont les propriétés sont indispensables à la vie. L’eau, qui offre des caractéristiques très avantageuses. Elle existe sous forme gazeuse (la vapeur d’eau), liquide (l’eau courante) et solide (la glace), donc à toutes les températures enregistrées sur la terre. D’autre part, les milliers de substances différents nécessaire à la vie des humains, des animaux et des végétaux doivent être véhiculées par un liquide, le sang ou la sève. L’eau est l’élément idéal pour cela puisqu’elle peut dissoudre plus de substances que n’importe quel autre liquide. Sans l’eau, les organismes vivants ne pourraient se nourrir, car ils ont besoin de cet élément pour dissoudre les substances qu’ils absorbent.

La congélation de l’eau est un autre phénomène extraordinaire. Quand l’eau d’un lac ou de la mer se refroidit, elle devient plus lourde, donc descend vers le fond, ce qui provoque la montée des eaux plus chaudes et plus légères vers la surface. Cependant, quand l’eau approche de son point de congélation, le processus s’inverse. En se refroidissant encore, elle devient cette fois plus légère et remonte. Elle se transforme alors en glace et flotte à la surface. Cette glace sert d’isolant et empêche les eaux plus profondes de geler, protégeant ainsi la vie aquatique. Sans cette propriété extraordinaire de l’eau, hiver après hiver, de plus en plus de glace s’entasserait sur les fonds, là où les rayons du soleil d’été ne pourraient la faire fondre. Avec le temps, l’eau des rivières, des lacs et même des océans se congèlerait, et la terre deviendrait une planète de glace impropre à la vie.

Autre phénomène extraordinaire qui celui qui permet aux régions éloignées des mers, des lacs ou des rivières de recevoir l’eau indispensable à la vie. Sous l’effet de la chaleur du soleil, chaque seconde des milliards de litres d’eau se transforment en vapeur. Celle-ci, plus légère que l’air, s’élève et forme des nuages que les ventes et les courants déplacent. Dans certaines conditions, cette vapeur d’eau retombera en pluie sur la terre. Toutefois, les gouttes de pluie ne dépassent pas une certaine grosseur. Imaginez en effet le désastre qu’elles causeraient si elles pouvaient atteindre des dimensions gigantesques ! Au contraire, la pluie tombe en général doucement, en petites gouttes, si bien qu’il est rare qu’elle abîme même un brin d’herbe ou une fleur très délicate. L’eau témoigne manifestement d’une intelligence supérieure pleine d’attention.

Le Sol Productif

… n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ? Et Nous avons placé des montagnes fermes dans la terre, afin qu'elle ne s'ébranle pas en les [entraînant]. Et Nous y avons placé des défilés servant de chemins afin qu'ils se guident. (Ch.21 V.31&32)

C’est Dieu, Unique le Tout Puissant qui a solidement établi le sol productif par Sa sagesse. Ce sol productif or le sol de la terre, est véritablement impressionnant, sa constitution, qui reflète la sagesse, offre tout ce qui est nécessaire à la croissance des plantes. Celles-ci combinent les éléments nutritifs de l’eau du sol avec le gaz carbonique de l’air, en présence de la lumière, afin de produire de la nourriture.

Le sol renferme les éléments chimiques indispensables à la perpétuation de la vie humaine et animale. Cependant, il faut que la végétation transforme ces éléments de manière à ce que le corps puisse les assimiler. C’est à celui que collaborent de minuscules organismes vivants que l’on trouve à raison de plusieurs millions par cuillerée de terre ! ils existent sous des formes infiniment variées, chacun d’elles travaillent soit à la transformation de feuilles ou d’herbes mortes et d’autres détritus en matière utilisable, soit à l’aération du sol de sorte que l’air et l’eau puissent y pénétrer. Certaines bactéries transforment l’azote en composés dont les plantes ont besoin pour croître. La couche arable du sol est améliorée par les vers de terre et les insectes qui fouissent le sol et ramènent continuellement vers la surface les particules du sous-sol.

Il est vrai qu’à cause d’une mauvaise utilisation et d’autres facteurs, une partie du sol est abîmée, mais les dommages ne seront pas forcément permanents. La terre a en effet d’étonnantes possibilités de régénération. On le constate par exemple là où des incendies ou des éruptions volcaniques l’ont dévastée. Avec le temps, la végétation y est de nouveau florissante. On peut également rétablir la terre dans de bonnes conditions en maîtrisant la pollution, même dans des régions qui étaient devenues désolées et stériles. Mais pour ce qui est des problèmes résultant de la mauvaise utilisation du sol, il est important de savoir que le Créateur de notre globe a précisément pour dessein de « saccager ceux qui saccagent la terre » et de faire de celle-ci la demeure éternelle de l’homme telle qu’Il l’avait aménagée à l’origine.

Est-ce le hasard ?

Revenons à ce qui précède et réfléchissons à ces quelques points : Est-ce par le hasard que la terre se trouve à la distance idéale du soleil, qui fournit l’énergie nécessaire sous forme de lumière et de chaleur ? Est-ce le hasard qui lui fait parcourir son orbite autour du soleil à la vitesse qui convient, qui lui fait faire un tour complet autour de son axe selon an angle idéal ? Est-ce le hasard qui a doté la terre d’une atmosphère qui la protège et qui rend la vie possible grâce à un mélange de gaz bien proportionné ? Est-ce le hasard que la terre dispose de l’eau et du sol indispensables à la nourriture, qu’elle produit tant de fruits, de légumes et d’autres denrées alimentaires si délicieux et colorés ? Est-ce le hasard qui est à l’origine des cieux, des montagnes, des rivières, des lacs, des fleurs, des plantes et des arbres d’une si rare beauté, et de tant d’autres choses vivantes aussi agréables ?

Beaucoup de gens admettent que de telles conditions ne peuvent  guère être la conséquence d’un hasard aveugle. Ils voient plutôt en elles la marque indiscutable d’une création délibérée, réfléchie et intelligente. Reconnaissant ce fait, Ils pensent qu’il n’est que juste que les humains bénéficiant de tout cela et « craignent Dieu et lui donnent gloire », puisque c’est Lui qui a crée le ciel et la terre et la mer et les fontaines d’eaux.

Après son discours, Hazrat Imaam-e-Inquilaab, a annoncé le lancement prochain de ses livres qui seront en vente, Insh-Allah. Il a donné un bref sur chacun de ses livres. Il a dit que « Nous » les prophètes ont traversé par beaucoup de blâmes. Tous les prophètes sont comme un seul corps. Ce qui blesse un prophète, blesse l’autre prophète également. De ce fait, « Nous » les prophètes nous éprouvons cette blessure que ressentent les autres prophètes. Tous les prophètes sans exception ont éprouvé la charge des persécutions, des blâmes, et des (fausses) rumeurs. Le temps est venu de refuter tous ces blâmes, spécialement concernant la vie maritale des prophètes et l’opinions des gens concernant cela. Parmi les titres qui seront prêts, il y a: (1) Nikah sous l’Instruction Divine (2) Futuh Al Ghaib (3) La Loi Islamique concernant les rites des funerailles (4) Les rites funéraire des Prophètes de Dieu (5) Innovation dans la Chariah Islamique concernant les rites funéraires (6) Le Vrai Visage des Hypocrites (7) La Voie Spirituelle (8) Découvrez l’Islam (9) LE Tsunami...Pourquoi O Allah? (10) Islam Élémentaire pour enfants et Adultes. 

DISCOURS DE NOTRE FRERE KHALID M. AZEER 

UN RÉSUMÉ:

Hayaat Un Nabi (Sall Allah ‘alay’h)

Aujourd’hui c’est le Samedi 14ème Rajab 1429 A.H. Je vous parlerai sur les discours que le Muhyi-ud-Din Al Khalifatullah a fait sur les derniers moments de notre bien-aimé Saint Prophète de l’islam, Hadhrat Muhammad (La Paix et la bénédiction d’Allah soient toujours sur lui) sur cette terre, lorsqu’il tomba malade. Dans ses toutes derniers moments, il demanda à Abou Bakr Siddîq (r.a) d’assurer le imâmat pour la prière en djamaa (congrégation). L’on se souvient du temps passé à la Mecque ou fut reçue le Nabuwat et où l’on s’apprêta à faire le Hidjrat.

C’est un lundi que le Saint prophète (p.s.s.l) prit naissance, et c’est la raison pour laquelle les Soufi-Karaam jeûnaient les lundis. L’on se souvient de ce jour où le sahaba était plongé dans la désolation et où Hadhrat Abu Bakr (r.a) dut intervenir afin de ramener tout le monde à la raison. Le Namaz Djanâza fut spéciale dans la mesure où ce qu’on appelle le ‘décès’ du Saint Prophète (p.s.s.l) n’est qu’un départ physique de ce monde. La sainte dépouille fut inhumée dans l’enceinte du Masdjidi-Nabawi, à l’endroit même où le Saint Prophète (p.s.s.l) rendit l’âme. Mais, du fait même qu’on lise : « La Ilâha Illallâh Muhammadur Rassoûlullâh » - Il n’y a de Dieu qu’Allah et Muhammad (p.s.s.l) est le Rassoûl d’Allah – au temps présent, indique que le Saint Prophète (p.s.s.l) est toujours présent (dans le cœur de chaque croyants) ; au cœur même de l’Islam. Quand on dit, par exemple, qu’il est le sceau parmi les prophètes – venu en ce monde, nous employons encore le présent. Qu’Allah Ta’ala nous aide à nous orienter dans la bonne voie et nous inspire de bonnes intentions. Aamîne

DISCOURS DE CLOTURE 

Discours de Clôture du Khalifatullah, Hazrat Amir’ul Momeneen Muhyi-ud-Din Munir Ahmad Azim, à Quatre-Bornes Dimanche le 20 Juillet 2008.

Le Maître Unique

Et votre Dieu est un Dieu unique ; Il n’y a de dieu que Lui, Le Gracieux, Le Miséricordieux. (Ch.2 V.164)

« Dis : ‘Dieu’, et laisse-les à leurs vains jeux ! » C’est ainsi que le Coran nous invite à ne pas nous laisser distraire et à ne « pas oublier que le seul et vrai principe dont toute l’humanité et ce qui l’entoure tirent réellement leur origine est Dieu Lui-même, Créateur du ciel et de la terre, Seigneur de l’Orient et de l’Occident, Unique Pôle Métaphysique dont nous venons tous et auquel tous nous retournerons ». Il s’agit donc, pour nous, de retrouver « la pureté, l’innocence et la sainteté des hunafâ, les purs compagnons du prophète (s.a.w), dans la nature spirituelle primordiale, la fitrah. »

Si les compagnons du prophète (s.a.w) avaient réalisé cette pureté, cette innocence et cette sainteté, c’était par leur conformité à son exemple vivant et vivifiant, conformément à la parole coranique. « En vérité, vous avez dans l’Envoyé de Dieu un modèle excellent. » Si certains compagnons furent aussi des califes « bien dirigés », ce n’est pas parce qu’ils avaient recherché l’obtention de la fonction califale pour eux-mêmes, mais parce qu’ils furent reconnus comme tels, suivant des modalités diverses, en vertu de leur maîtrise spirituelle qui englobait, bien évidemment, les qualités nécessaires au gouvernement temporel, car le supérieur comprend nécessairement l’inférieur, mais non l’inverse, quelles que puissent être les prétentions de ce dernier.

Nous savons que se référer à ces califes bien dirigés signifie surtout suivre leur exemple dans l’obéissance et la soumission à Dieu, la conformité au Saint Coran révélé, dans la fidélité à l’enseignement du Prophète (s.a.w) et à la Sunna, de façon à pouvoir bénéficier de la bénédiction qu’il a transmise traditionnel unitaire et complet, symbole vivant de l’unicité divine. Celle-ci se reflète, à un niveau initiatique, dans la communauté guidée par un maître spirituel élevé par Dieu Lui-même, capable d’actualiser la présence du Prophète et de guider ses disciples non seulement dans le moment crucial du souvenir de Dieu communautaire, mais aussi à chaque instant d’une existence imprégnée de son unicité.

Cette investiture dans la maîtrise, comme toute transmission, doit être régulière, ininterrompue, connue et reconnue, car il s’agit là de choses vérifiables et aucune ambiguïté. Il n’y a en effet, que trop d’exemples de catastrophes survenues du fait d’investiture’, de ‘transmission’, ou de ‘rattachement’ intervenus de curieuse façon, même et surtout si les intéressés y voient là, tout au contraire, une ‘mystérieuse’ intervention, signe d’une élection ‘personnelle’ particulière.

Bien entendu, cela ne remet pas en cause le fait que certains bénédictions plus vivifiantes soient accordées par Dieu, de surcroît, à travers le Khidr, cet Envoyé dont il est fait mention dans l’une des sourates du coran, mais cette intervention a toujours lieu en relation directe avec une investiture ou une transmission spirituelle dont la régularité est vérifiable.

« Celui qui est spirituellement conforme au modèle du prophète (s.a.w) agit aussi, par voie de conséquence, conformément à lui, dans l’ordre temporel, même si cette conformité n’est que « selon ses moyens ». Ces « moyens » représentent la limite miséricordieuse accordée par Dieu et rappelée par le prophète (s.a.w), lors du pacte d’allégeance que lui font les croyants ; le musulman agit ainsi avec les autres hommes de son temps et de son lieu, même si ceux-ci ne sont pas des musulmans ni même des croyants. » C’est pourquoi les musulmans font référence à l’exemple toujours vivant de Médine, « La Cité du Prophète (s.a.w) » comme manifestation spirituelle dans l’ordre temporel. Car, à l’instar de l’inférieur qui est contenu dans le supérieur, l’extérieur est contenu dans l’intérieur, dans l’unité de Dieu et non l’inverse et, en conséquence, l’exemple vivant de Médine est contenu dans le cœur de Muhammad (s.a.w). »

C’est ainsi que : « la ville de Médine est souvent appelée ‘Madînat al-Munnawwara’, la ville lumineuse, précisément parce qu’elle resplendit de cette lumière prophétique, Nûr Muhammadî, que chaque Musulman à tout moment et où qu’il se trouve, peut reconnaître en lui-même, à condition qu’il ne la laisse pas être assombrie par les ténèbres de l’erreur. »

On ne se contente plus aujourd’hui de distinguer le spirituel et le temporel comme il est légitime et même nécessaire de le faire, mais on a la prétention de les séparer radicalement », alors qu’à l’origine les deux pouvoirs dont il s’agit n’ont pas dû exister à l’état de fonctions séparées exercées par des individualités différentes; ils devaient, au contraire être contenus alors l’un et l’autre dans le principe commun dont ils représentaient seulement deux aspects indivisibles, indissolublement liés dans l’unité d’une synthèse à la foi supérieure et antérieur à leur distinction. » Faut-il préciser qu’à ‘l’origine’ n’a pas seulement un sens ‘antérieur’, ‘temporel’, pour qui voit les choses en simultanéité, ce qui est le propre de la connaissance métaphysique ?

Si ‘certains, pour justifier leurs prétentions à rétablir un prétendu califat politique, anachronique si l’on se réfère à la providentielle temporalité, ont préféré ignorer, dans une grossière confusion, la nécessaire distinction entre l’autorité spirituelle et les modalités du pouvoir temporel, en prétendant qu’en Islam, il n’y a pas de distinction entre ces deux ordres, alors que, s’il n’y a pas séparation, il y a bien distinction’, d’autre ont élaboré une théorie plus ‘subtile’ et plus ‘érudite’, en détournant le sens des concepts développés par les plus grands maîtres. Du reste, cela ne saurait vraiment nous étonner. Car le Khalifatullah de cette époque vous avertit qu’après les grossières tentatives et contre façon antitraditionnelles, ce qui surviendrait revêtirait « des apparences plus sérieuses, nous dirions volontiers ‘plus respectables’, qui peuvent en imposer à bien des gens que n’auraient pas séduits des déformations trop visiblement caricaturales. »

En effet, on prétend aujourd’hui introduire la séparativité dans un domaine où, par nature, elle ne saurait avoir sa place, en essayant de trouver une autre source ‘ésotérique’ au pouvoir temporel, que l’unique autorité spirituelle, source qui serait néanmoins tout autant spirituelle. Et, par là, on en arrive, par un curieux ‘renversement’, ou ‘retournement’, à prétendre interdire à l’autorité spirituelle unique et réelle d’agir dans le monde et le temps, en se différenciant et en opérant seulement des distinctions en regard de l’ordre dans lequel elle agit, de l’objet visé et des situations, toutes choses déterminées aussi par la providence divine. On en arrive là, par une appréhension purement psychologique et ‘personnelle’ des concepts de tasarruf et de sulûk, à prétendre ‘couper en deux’ l’homme universel, qu’il nous appartient pourtant de réaliser dans l’unité de Dieu.

Cette incroyable prétention n’est pas sans nous rappeler un hadîth relatif à la fin des temps, en relation avec la sinistre erreur dualiste à l’origine de l’illusion de l’Antéchrist, en effet, que lorsque l’Antéchrist apparaîtra, un homme d’entre les musulmans se portera à sa rencontre pour témoigner contre lui. L’Antéchrist donnera alors l’ordre de le couper en deux, dans le sens de la hauteur, de la tête aux pieds. Puis l’Antéchrist, évoluant entre les deux morceaux, intimera à l’homme de se redresser, donnant ainsi l’illusion de ‘rassembler’ les morceaux. L’Antéchrist lui demandera, à la suite de son prétendu ‘miracle’ : « As-tu foi en moi ? » L’homme d’entre les musulmans connaissant de l’unité et manifestant la nature de l’homme universel, qui ne peut être trompé, même par la ‘grande parodie’, lui répondra : « A ton égard, je n’y vois que plus clair ! »

Si les deux premières conceptions, évoquées plus haut, l’une séparant le pouvoir temporel de l’autorité spirituelle, l’autre niant la distinction entre les deux ordres, relèvent d’un point de vue profane. C’est-à-dire antitraditionnel, la dernière consistant à introduire un dualisme, une ‘dichotomie’ au sein même de l’autorité spirituelle, est proprement profanatrice, c’est-à-dire contre-dualistes et dichotomiques ne repose pas seulement sur l’absence de la reconnaissance et de l’attestation de l’unicité divine en principe, mais aussi, et surtout, sur la négation de l’unicité divine dans sa manifestation, à travers la figure messianique attendue par le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. Ce n’est pas, en effet, un hasard si le grand opposant à l’Esprit est appelé l’Antéchrist car il cherchera non seulement à précéder la seconde venue du christ, comme Antéchrist, mais il tentera en vain de s’opposer à lui, comme anti-christ ou, pour mieux dire, de s’opposer au témoignage christique de l’unité de principe entre autorité spirituelle et pouvoir temporel, ou encore entre fonction sacerdotale et fonction royale. Dans la personne du Christ, appartiennent toutes deux éminemment et par excellence, comme elles procèdent l’une et l’autre dans toutes leurs manifestations … Par  conséquent, si l’on veut remonter à l’origine première des pouvoirs du prêtre et du roi, ce n’est que dans le monde céleste qu’on peut la trouver ; cette source primordiale, dont dérive toute autorité légitime, ce principe dans lequel résident à la fois le sacerdoce et la royauté suprême, ne peut être que le verbe divin.’

Pour cela, il ne suffit pas d’avoir reçu l’initiation, de se référer à un maître mort et encore moins d’être un ‘savant’, poursuivant indéfiniment des études ‘approfondies’ et que ce sont précisément les ‘savants’ attachés à leurs interprétation, qui s’opposeront, à la fin, au Mahdi et selon lequel le Mahdi éliminera les différentes écoles de telles sortes que seule la pure religion restera, et ses ennemis seront ceux qui suivent aveuglément ‘les savants’, les gens de l’ijihâd, parcequ’ils verront le Mahdi juger différemment de la façon suivie par leur imâms.’

La réalisation de l’esprit, impersonnelle par nature, passe, en réalité, par la transformation véritable de tout notre être – et pas seulement de sa dimension mentale ou affective à laquelle nous nous identifions abusivement. Cette transformation ne pourra s’effectuer qu’à travers ‘l’expérience horizontale dans notre monde terrestre, qui peut nous faire réaliser la dimension verticale de la vraie spiritualité présente dans la croix spatio-temporelle de notre situation ontologique’, c’est-à-dire à travers le ‘dépôt’, la responsabilité dont Dieu nous charge dans notre situation communautaire, confraternelle, familiale, professionnelle, sociale ou publique. Seul ces supports nous permettent d’élever notre esprit au-dessus de nous-mêmes’, ce grand jihâd livré avec sincérité, dans ces conditions, à partir des supports de la vie, permet seul l’ouverture aux allusions subtiles du coran, de la sunna de telle sorte que, pour les musulmans, la véritable clé est le souvenir de l’unicité de Dieu mis en pratique à chaque instant de la vie, qui ouvre ainsi au seul secret incommunicable par nature puisqu’il faut l’avoir vécu pour le réaliser, secret de l’unique, bien gardé puisqu’inaccessible à ceux dont l’âme n’est pas devenue transparente à l’Esprit.

Les tendances individualistes, et donc, par définition, antispirituelles, typiques de la dégénérescence des temps modernes, déforment la réalité essentielle de la transmission du dépôt traditionnel. Les témoins de la tradition, quant à eux, ne manifestent, en aucune façon, une dimension individuelle et, encore moins, rien d’ « original ». ‘Traditionnel’ est, en effet, un terme qu’on ne peut utiliser qu’au sein d’un courant spirituel qui traverse l’espace et le temps et tire son origine des sources même de la révélation. Tout sage authentique se réclame nécessairement d’un rattachement magistral qui l’autorise à une retransmission sapientielle et spirituelle dans des modalités bien précises qu’on ne peut pas ne pas observer. Les véritables sages sont la chaîne sur laquelle se développe la trame de la vie communautaire, établissant une continuité ininterrompue avec les origines de la prophétie, c’est-à-dire avec le verbe divin. La tentative de couper ces origines, en interrompant, dans un point quelconque la continuité de la chaîne spirituelle, pour ensuite greffer et nouer des dessins nouveaux, innovants et inusités, sur le tissu de la tradition, est à l’origine de toutes les tendances contre-traditionnelles, qui voudraient réviser en forme humaine ce qui est éminemment spirituel et donc supra-humain.

Les erreurs naissent des passions et défauts individuels, même si ces derniers ne constituent que le réceptacle de germes diaboliques. Il faut, bien évidemment, une intervention de ce dernier type pour que ces passions et défauts individuels deviennent tout autre chose que de simples imperfections humaines. Quiconque a des prétentions ‘individuelles’ à la spiritualité et se situe en marge d’une voie régulière et d’une communauté traditionnelle peut devenir la proie suggestionnée de telles erreurs. Ces erreurs ne peuvent bien entendu, qu’être amplifiées dans une perspective eschatologique. En effet, sur le fait que les secrets relatifs « au rôle du ‘Mahdi et à celui du dixième Avatâra’ et qui concernent directement la préparation du ‘redressement final’ sont étrangement déformées par le ‘miroirs’ du psychisme inférieur » et « leur déformation même se prête à une exploitation ‘à rebours’ dans le sens de la subversion. »

Il ne s’agit pas de tomber dans des préoccupations psychiques, voire obsessionnelles, mais plutôt de se préparer à cet évènement en suivant l’exemple universel des prophètes, et aussi le Khalifatullah de cette époque, car nous savons, conformément à la parole coranique, qu’il incombe à Dieu seul de secourir les croyants’, quelle que soit la forme traditionnelle dans laquelle ils ont été providentiellement placés, pour autant qu’ils fassent preuve, avec l’orthodoxie et l’orthopraxie de la nécessaire sincérité. Ils agissent ainsi à l’exemple des compagnons du Mahdi à venir. Dont nous apprend qu’à travers leur doah et dhikr, ‘ Dieu leur a donné la meilleure connaissance de la sincérité véritable, comme leur état intérieur et leur expérience directe, si bien qu’ils savent que la sincérité véritable est l’épée de Dieu sur la terre ; Dieu donne toujours Son support victorieux à quiconque se lève pour la cause de Dieu, tout en se distinguant par la sincérité véritable’. Ceux qui sont trompés plus ou moins consciemment par le Dajjâl ont oublié que la vérité vivante dont la connaissance est la condition de la sincérité véritable sera manifestée, à la fin des temps, par le Messie, Khalifatullah, Muhyi-ud-Din venu réunir l’autorité spirituelle et le pouvoir temporel en leur principe commun. Quant à l’heure de ce véritable ‘redressement final’ elle appartient à Dieu, de même que ses modalités, car ‘les mystères du Pôle’ sont assurément bien gardés, et rien n’en pourra être connu à l’extérieur avant que le temps fixé ne soit accompli’, mystères du Pôle unique qui n’est autre que Dieu. Il n’y a pas d’autre façon de se préparer à l’Eschatologie que de se préparer sincèrement à notre eschatologie, car les deux ‘mystères’ sont un mystère unique, comme est une, l’autorité spirituelle, et unique, le Maître.

Avant de terminer son discours, le Khalifatullah a reçu sur place de la part de Dieu cette révélation, relatif au sujet traité :

Et même si nous avons toujours cette lumière dans notre cœur, c’est Dieu qui la fait taire et qui la fait parler, c’est Lui qui la voile et qui la dévoile, qui la donne et qui la reprend, où Il veut et quand Il veut : car la lumière vient de Lui. Et c’est pourquoi il opère dans cette lumière comme Il veut, où Il veut, chez qui Il veut et selon ce qu’Il veut.