Bismillah-ir-Rhaman-ir-Rahim PAS DE DROIT À L’EXCÈS Après le passage de Noé (a.s) sur terre, vivait en Arabie un ingénieux et laborieux peuple. Ce peuple s’appelait Aâd. Les Adites étaient remarquables par leur grande taille. Ils étaient des hommes très puissants. Leur puissance les rendit orgueilleux et insolents, ils croyaient qu’aucune force, si redoutable soit-elle, ne parviendrait à les défier. « Quant aux Aâd, ils se sont injustement enorgueillis sur la terre. Ils ont dit : « Qui donc sera plus redoutable que nous par sa force ? » Ne voyaient-ils pas qu’Allah, qui les a créés, est plus redoutable qu’eux par sa force ? Ils niaient cependant nos signes. » Le peuple de Aad était très riche. Ils élevèrent des constructions monumentales sur chaque colline à travers le pays. C’était leur grand plaisir. Pour assouvir leurs désirs ardents, ils construisirent des maisons grandes et somptueuses ornées de colonnes telles qu’on en a point fait. C’était comme pour y vivre éternellement. Leurs jardins étaient embellis par des fontaines à éblouir les yeux. « Bâtirez-vous sur chaque colline monument pour vous divertir ? Habitez-vous des châteaux, comme si vous deviez être immortels ? » Ils étaient intelligents quand il s’agissait des affaires terrestres, mais très bornés en ce qui concerne la religion d’Allah. Ils adoraient des Idoles comme faisait jadis La nation de Noé (a.s) très orgueilleusement ils proclamaient ces idoles comme divinités de leurs descendants. Ils se laissaient éblouir par leur force et leur puissance. Mais cette force, cette richesse et puissance devinrent une catastrophe pour ce peuple qui ne croyait ni a Allah (subhaana wa taala), ni à la vie après la mort. Qui pouvait donc les empêcher d’être injuste ? Qu’est ce qui pouvait leur éviter à devenir agressif ? Pourquoi d’ailleurs, ne seraient ils pas injustes, eux qui étaient les plus forts, eux qui ne craignaient aucun châtiment et qui n’avaient de compte à rendre à personne ? Eux qui ne craignaient ni la puissance d’Allah, ni le jour du jugement ? Cependant, Allah (subhana wa taala) n’aime pas la mécréance et la corruption sur terre. Allah (subhana wa taala) leur envoya un messager pour les avertir et les conseiller. Ce messager fut Houd (a.s) qui se mit à pécher parmi son peuple : « O mon peuple, servez Allah. Vous n’avez pas d’autre dieu qu’Allah. Ne craindrez vous pas le seigneur ? » Mais le peuple de Aad se laissa éblouir par sa force et sa vigueur. Il était « injustement enflé d’orgueil sur terre : les enfants disaient : « Qui donc est plus fort que nous ? » Qui pourrait leur infliger un châtiment ? « Construisez vous des édifices magnifiques comme si vous deviez les habiter éternellement ? Et lorsque vous sévissez, » Houd (a.s) ajoute encore: « Craignez donc Allah et Obéissez moi. Craignez celui qui vous a enrichi par le moyen des votre travail, qui a augmenté vos troupeaux et vos enfants, vos jardins et vos fontaines. Certes, je crains pour vous le châtiment du grand jour. » Et lorsque Houd (a.s) les invita une novelle fois vers Allah (subhaana wa taala), ils répondirent : « Nous te voyons atteint de débilité mentale et nous pensons vraiment que tu es un menteur. » Houd (a.s) leur répliqua : Cependant, Houd (a.s) ne cessa pas de conseiller son peuple et de le sermonner avec sagesse et patience. « O mon peuple, implorez la clémence de votre seigneur et retournez à lui. Il enverra du ciel sur vous une pluie abondante. Il ajoutera de la force à votre force. » Ils étaient des hommes très puissants. Leur puissance les rendit orgueilleux et insolents ; ils croyaient qu’aucune force, si redoutable soit-elle, ne parviendrait à les défier. « Mais ne retournez pas le dos en criminels. Allah m’a envoyé à vous pour que je vous parle et vous conseille : vous êtes-vous donc étonnes de vous voir venir un rappel de la part de votre Seigneur par l’entremise d’un homme des vôtres afin qu’il vous avertisse ? » Mais le peuple d’Aad persista à se moquer de Houd (a.s). Il continua dans ses voies frivoles. « Nous ne t’écouterons pas. Nous n’abandonnerons pas nos dieux parce que tu nous le demandes. Qui es-tu après tout ? Tu n’es rien qu’un menteur. Si tu ne mens pas alors prouve-le. Dis à ton Seigneur de nous envoyer la punition. » Entendant cela Houd (a.s) devint très triste et fut déçu. « Croyez-vous que les maisons que vous avez bâties existeront éternellement ? Souvenez vous ; c’est Allah qui vous a donné vos richesses. Allah est mon Seigneur et le votre. Je le prends en confiance. Je vous ai averti avant. Si vous n’obéissez pas à Allah, il choisira un autre peuple à votre place. Allah sait et entend tout ! » « Elèverez-vous des construction sur tous les hauts lieux ? Construisez-vous des édifices magnifiques comme si vous deviez les habiter éternellement ? » « Lorsque notre ordre vint, nous sauvâmes Houd et, avec lui, ceux qui croyait, par une miséricorde venue de Nous. Nous les avons délivrés d’un terrible châtiment. » « Ce vent arrachait les hommes comme s’ils avaient été des souches de palmier de racines. » « Il nous est indifférent que tu nous exhortes ou tu ne nous exhortes pas. Notre conduite est seulement conforme a celle des ancien. Nous ne seront pas châties. » Le peuple d’Aad ne pouvait jamais admettre qu’un homme sorti de leur milieu puisse être « un envoyé » du « Seigneur des Mondes », chargé de leur faire parvenir le Message du Créateur. « Je suis pour vous un conseiller digne de confiance, » dit-il. « Etes-vous étonnés que par l’intermédiaire d’un homme issu de vous, un Rappel de votre Seigneur vous soit parvenu pour vous avertir ? » Les gens nièrent avec obstination les signes évidents d’Allah car « ils obéirent aux ordres de tout tyran opiniâtre » (Le Saint Coran, Chapitre XI - Verset 59). Ils refusèrent d’abandonner l’adoration de leurs divinités. Etant de mauvaise foi, ils exigèrent des faits plus probants : « O Houd ! Tu ne nous a pas apporté une preuve convaincante nous n’abandonnerons pas nos divinités sur ta parole. Nous ne croyons pas en toi. » « La science n’est qu’auprès d’Allah. Je vous transmets ce message avec lequel j’ai été envoyé. Mais je vois que vous êtes des gens ignorants.» « Oui je redoute pour vous le châtiment d’un jour terrible. » « Oui, je prends Allah comme témoin; soyez, vous aussi, témoins. Je désavoue ce que vous lui associez en dehors de lui. Usez de tous les stratèges contre moi ; ne me faites pas attendre. Je me confie à Allah, mon Seigneur Il n’existe aucun être vivant qu’il ne tienne par son toupet. Mon Seigneur est sur une voie droite. Si vous vous détournez Je vous ai transmis le Message dont j’ai été charge de vous faire parvenir. Mon Seigneur vous remplacera par un autre peuple. Vous ne lui nuirez en rien. Mon Seigneur est le Gardien de toute choses. » A ces menaces, les gens d’Aad répondirent : « O mon peuple ! Demandez pardon à votre Seigneur, puis revenez à lui. Il enverra du Ciel une pluie abondante et ajoutera une force à votre force. Ne vous détournez pas de lui en devenant coupables. » Ainsi, Houd (a.s) leur promit que s’ils adoraient Allah l’Unique, une pluie bénéfique développerait leur richesse et leur seigneur ferait accroître leur force. Quand ils virent que c’était un nuage qui se dirigeait vers leur vallée, ils dirent : « Voici un nuage, il va pleuvoir ! » « Non ! Voilà ce dont vous voulez hâter la venue : un vent qui contient du douloureux châtiment et qui va tout détruire sur l’ordre du Seigneur. Puis, un matin on ne vit plus que leurs maisons. Voilà comment nous rétribuons les gens criminels ! » En effet, un mauvais temps catastrophique, furieux, mugissant et dévastateur se déchaîna : «Les Aads ont été anéantis par un vent mugissant et impétueux qu’Allah a utilisé contre eux pour tout dévaster durant cette nuit et huit jours. Tu aurais vu alors ce peuple renversé sur terre comme des troncs évidés des palmiers. » Le nuage en question fut suivi d’un vent très violent, si violent que les hommes furent arrachés du sol comme des palmiers déracinés et abattus contre le sol au point où leurs os furent brisés : « Ce vent arrachait les hommes comme s’ils avaient été des souches des palmiers déracinés. » Ils périrent tous. Seul Houd (a.s) et quelques fidèles, qui croyaient survécurent à cette catastrophe. « Lorsque Notre ordre vint, Nous sauvâmes Houd et, avec lui, ceux qui croyaient, par une miséricorde venue de Nous. » Mais le peuple de Aad se laissa éblouir par sa force et sa vigueur. Il était : injustement enflé d’orgueil sur la terre ; Les enfants disaient ;
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